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14 mars 2007 3 14 /03 /mars /2007 05:16

Le Groupe unitarien nantais (GUN) commence son "florilège" (voir article précédent) par un manifeste qui inaugure une pensée commune du groupe, partagée sur l'essentiel et prenant acte que le terme de "Dieu" n'est peut-être plus le mieux adéquate pour notre époque pour désigner le mystère de la Vie.


Conscience Primordiale,

Esprit divin, Réel ultime, origine de toute vie,

remplis notre cœur de confiance et de reconnaissance.

Qui que Tu sois, où que Tu sois, nous croyons que Tu existes

et nous voulons Te connaître un jour.

Communique-nous une espérance calme, le courage et la lucidité.

Esprit divin, que Ton nom soit sanctifié, que ton Royaume se manifeste,

Que ton Souffle saint nous anime,

et que nous marchions sur le chemin d’amour

que Tu nous proposes par Jésus le Nazarénien, notre Maître.

 

*

Au commencement était la Conscience,

Et la Conscience était avec l’Esprit divin,

Et la Conscience était l’Esprit divin.

Elle ne créa point, se contentant de vouloir.

Mais de ce vouloir jaillit la Matière,

Et de la matière, la Vie,

Et de la vie, la Pensée.

*

 

Bernard Bérest, ancien prieur de l'Abbaye de Boquem, évoquait déjà  cette Conscience, dans son livre Esquisse d’un évangile éternel (cité dans Florilège unitarien)

" Coextensible à tout espace manifesté,

la conscience originelle est présente en tout … " 

" La conscience se fait homme pour que l’homme devienne conscience ".

" Principe immanent, impersonnel (…)

Présent en tout ce qui existe, présent à chaque parcelle de mon être.

En moi, éminemment personnel.

Le moindre de mes souffles, la moindre de mes pensées,

par lui sont perçus.

Quand je me parle, il m’écoute.

Quand je me tais, il me parle.

Quel que soit le langage employé, il le comprend.

Quel que soit le signe posé, il le capte.

Ma vie, sans parole, un dialogue permanent avec lui ".

 

" Homme de foi, et non homme de croyance.

La croyance se crispe, la foi s’abandonne.

La moindre croyance, position inexpugnable à défendre

au prix de mille guerres de religion et de mille sacrifices.

La foi, ouverture sur l’inconnu,

acceptation du mystère impénétrable que constitue l’ultime strate du réel.

Homme de foi, homme de confiance inébranlable dans le réel quel qu’il soit.

La foi bannit la crainte. Elle transporte des montagnes.

Devant l’homme de foi, s’ouvre le vaste champ du possible ".

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