Les sépultures étaient nécessairement en dehors des cités juives. Les riches propriétaires se faisaient construite leurs caveaux familiaux au plus près des murailles. Joseph d’Arimathie avait le sien au niveau des jardins qui faisaient face à la porte ouest de Jérusalem. Dans la hâte d’une veille de sabbat, le funeste jour où fut crucifié notre maître spirituel, le rabbi galiléen itinérant, il prêta le sien après en avoir reçu l’autorisation auprès du roi Hérode.
Tôt le 9 avril 30, le premier jour de la semaine juive faisant suite à la fête de Pâques, juste après le lever du soleil, des femmes arrivent au tombeau pour procéder à la toilette funéraire du défunt. La pierre d’entrée a été bougée et le tombeau est vide. " Il n'y a aucun témoin de la résurrection : la résurrection est la réponse trouvée, après-coup, au problème posé par le tombeau vide ".
En réponse à l’interpellation d’une amie internaute, Michel Benoît répond sur son blog (http://michelbenoit17.over-blog.com/) : " Pâques a-t-il encore un sens ? " (message du samedi 31 mars 07). Pour l'analyse des textes et des faits, l’auteur renvoie à son ouvrage Dieu malgré lui, nouvelle enquête sur Jésus (2001, Paris, Robert Laffont, 358 p.). A lire absolument.
du haut de sa terrasse, à Chantilly, Michel Benoît contemplera la pleine lune du printemps qui correspond à la Pâque juive.