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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 06:36

ernest_winstein.JPGCOLLOQUE " Religions et pouvoir politique "  organisé à Strasbourg par l'Union protestante libérale (ULP) de Strasbourg, le samedi 16 mars 2013 de 9h à 12h15 et de 14h15 à 17h30 au Ciarus 7 rue Finkmatt.  

 

Inscriptions auprès de l'UPL avant le 12 mars : participation aux frais de 10€ pour la journée (5€ pour une demie-journée) à régler lors de l'inscription. Déjeuner possible au Ciarus à la carte. Renseignements : Union Protestante Libérale, Ernest Winstein (photo), président, 06 10 92 92 42. Courriel: unionprotlib@free.fr (lien).


Dans le contexte romain, religion et pouvoir politique tenaient d'une même essence ; c'était aussi le cas du judaïsme de l'époque de Jésus. Si le christianisme naissant se développait plutôt en marge de ce phénomène, les persécutions montrent que Rome flairait un danger politique. La menace est écartée par Constantin. Mais pour quelle alternative ? Sinon de reproduire le modèle ancien avec le christianisme…
Aujourd'hui, dans nos pays d'Europe, après l'émancipation et de la pensée et des pouvoirs temporels par rapport aux pouvoir religieux, les religions sont-elles définitivement confinées dans le domaine privé ? Peut-on parler de valeurs communes entre religions, laïcité, politique ?

1ère partie : "Religion et pouvoir politique dans l'antiquité juive, romaine, chrétienne ". En liaison avec le laboratoire de Recherche de l'UMR 7044 (Unité Mixte de Recherche Etudes des civilisations de l'Antiquité), de l'Université de Strasbourg
9h - Accueil
Introduction : " Religion juive et pouvoir au temps de Jésus. Le projet politico-religieux de Jésus ", par Ernest WINSTEIN, Président de l'UPL.
9h30 - " Religion et pouvoir dans la Rome antique ", par Michel HUMM, professeur à la Faculté des Sciences Historiques de l'Université de Strasbourg, Institut d'Histoire romaine.
Le christianisme est né dans un monde "romain" où religion et pouvoir constituaient les deux faces d'une même médaille. À Rome, la religion était de nature essentiellement politique et sociale, car il s'agissait avant tout d'une religion ritualiste et non dogmatique : la tradition religieuse des Romains leur prescrivait des rites à accomplir, et non des choses auxquelles croire ; chacun restait donc libre de comprendre et de penser les dieux ainsi que le système du monde comme il l'entendait. De plus, la mise en place du régime de type monarchique appelé "Principat" s'appuya sur de nouveaux cultes et de nouvelles pratiques religieuses destinées à renforcer le lien entre le Prince et les citoyens d'un empire devenu universel.
10h45 - "L'évolution des relations entre Église et Empire romain, en Orient et en Occident, appréhendée à travers la question du privilège du for religieux et de ses vicissitudes ", par Olivier HUCK, maître de conférence d'Histoire romaine, Université de Strasbourg.
À travers l'analyse d'une série de lois impériales relatives à la question du privilège du for religieux, la communication s'efforcera de mettre en lumière, pour chacune des deux parties de l'Empire, et à différentes époques, la nature des relations (coopération, collusion, voire interpénétration pure et simple ou, au contraire, opposition) qui avaient cours, entre les représentants du pouvoir temporel d'une part, et les hauts dignitaires religieux, de l'autre.

2ème partie - " Religion et politique aujourd'hui ".
13h45 - Introduction : " Foi chrétienne et engagement politique aujourd'hui. Sur quoi repose un engagement civique du chrétien ", par Ernest Winstein
Dans nos pays européens, le pouvoir décisionnel quant au devenir de la société est passé des mains de la religion chrétienne aux politiques élus démocratiquement. Quelle est alors la place des religions dans le devenir de la société ? Elles sont officiellement confinées dans le domaine privé. A quoi sert une  doctrine sociale de l'Eglise ? Les chrétiens sont-ils tentés de voir le monde à travers un catalogue moral et de valeurs ou de vivre selon des choix qu'ils mettent en pratique, sous-tendus par des principes inspirés par le message évangélique et l'exemple de l'engagement de Jésus pour un meilleur vivre-ensemble ?
14h15 - "L'autonomie du politique, un défi pour le christianisme/les religions ?" par Frédéric Ruscher, agrégé de philosophie, membre de l'UPL.
L'engagement civique du chrétien et, parallèlement celui d'autres croyants, est-il possible dans le respect de l'autonomie de la politique ? Quel est le statut et le but propre et limité du politique? La religion est-elle prête à accepter l'autonomie de l'entreprise politique ? Quelles formes peut alors prendre l'engagement de ses fidèles ?
15h30 - Table-ronde avec la participation d'élus : " Nos valeurs de référence et leur mise en pratique "
Valeurs religieuses, valeurs politiques, valeurs laïques : Différences. Incidences. La société a-t-elle des valeurs communes ? D'autres pouvoirs dans la société et le monde économique mettent-ils en avant les mêmes valeurs ? Peut-on parler de valeurs universelles ? Sur quels principes trouvons-nous un accord?....pouvons-nous tomber d'accord ?
Avec Andrée Buchmann, conseillère régionale, vice-présidente de la CUS ; Catherine Trautmann, députée européenne, Frédéric Reiss, député, Marc Teychenne, conseiller municipal d'Eckbolsheim, Kadir Guzle, conseiller municipal d'Obernai.
Conclusion : Religions et politique au service du vivre-ensemble. Si les rapports entre religions et pouvoir politique ont changé, les principes qui les guident demeurent. L'attitude politique du croyant se définit alors comme une attitude éthique, basée sur le respect et la recherche de valeurs communes à toutes les composantes de la société. C'est dans cet esprit qu'il se sentira invité à prendre part au devenir de la société humaine.
17h30 : Clôture

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