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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 00:08

suite des articles précédents

 

boaz_adhengo_dessin.jpgUn artiste kenyan de la nouvelle génération, Boaz Adhengo ( contact), a su mettre les minorités progressistes de son pays en symbiose en organisant des festivals artistiques. L’art est en effet un moyen de toucher beaucoup de gens, bien au-delà des appartenances identitaires des uns et des autres. L’art, par la communion esthétique qu’il propose, invite à ce dépassement, à une tolérance assurément élargie, plus universelle. Il mobilise d’abord les jeunes, plus avides de nouveautés, de révoltes aussi.

 

dessin de l'artiste pour sa page facebook

 

A partir d’un Centre, la Jahwar Amber Center qu’il a fondé il y a plusieurs années, Boaz Adhengo avec ses amis a lancé une fondation en 2010, la Jahwar Amber Fellowship Fund, qui est chargée de l’organisation de ces festivals dénommés “Art et croyances” (Arts and Belief) dont le but est de jeter des ponts entre les diverses croyances au Kenya au moyen des arts visuels, de la littérature, du cinéma et de la musique (The goal of the festival for the Arts and Belief is to build bridges across the diverse belief systems in Kenya, through the visual arts, literature, film and music). Le prochain festival aura le lundi 7 mai, au Nyayo Stadium (Basketball Auditorium) de Nairobi sur le thème de la liberté religieuse. Une marche pour la liberté religieuse est prévue au parc Uhuru. Le Festival espère ainsi toucher quelques 1 000 jeunes et leaders religieux. Les organisateurs ont contacté à cet effet l’International Association for Religious Freedom (IARF), mais sans que nous sachions si cette instance en a accepté le parrainage.


kenya_boaz_adhengo_portrait.JPGDepuis 5 ans (donc depuis 2007), Boaz Adhengo et ses mêmes amis, éditent la revue Balozi – « A Journey Magazine into Science, Reason & Rationality » - laquelle mobilise pas moins de 26 personnes dans son équipe éditoriale, à raison de deux livraisons par an, en janvier et en septembre. S’il y a quelques reproductions d’articles, l’ensemble reflète bien la pensée de ce courant progressiste qui multiplie les initiatives sous la bannière de ses multiples mouvements : conférences débat, camps de jeune, voyages organisés, festivals, etc.

 

photo : Boaz Adhengo

 

La même volonté de se faire connaître et de s’exprimer a présidé au lancement d’un blog sur Wordpress.com en septembre 2008 (lien). Il est de très bonne tenue et bien documenté. Il témoigne de l’adhésion de Boaz Adhengo et d’un groupe d’amis à l’unitarisme-universalisme dans le cadre d’une association, la Jahwar Amber unitarian universalist fellowship center (JAUUFC), et ceci dès le lancement de ce blog. Nous y voyons aussi que le blog connaît la situation qui prévaut au Kenya quant à l’unitarisme-universalisme ; il a eu l’occasion notamment de visiter des congrégations locales de l’Unitarian Universalist Church of Kenya (UUCK) en pays kisii.


kenya balozi journalLe numéro de la revue Balozi de janvier 2011 (vol. 5, n°1) est, sous le titre “Range of Religious Freedom” (se mettre en rang, se mobiliser pour la liberté religieuse), consacré en fait à l’unitarisme-universalisme, avec notamment un article de Joaz Ahengo intitulé “Religious tolerance : Enjoying the fruits of Unitarian Universalism” et un article reproduit du révérend William G. Sinkford, ancien président de l’Unitarian Universalist Association (UUA) of Congregations (Etats-Unis) « Worshiping in Chains : A Journey into the Past » (sur la façon dont les esclaves continuaient à pratiquer le culte) – mention est faite de sa visite du Kenya et dans d’autres pays africains en 2008 (voir dans les Actualités unitariennes, lien).


Signalons que Boaz Adhengo est auteur d’un livre : ‘Ethnostatic: African Humanism’, Pronacal Press, 2010.


En projet : l’implantation d’un église à Bondo, dans l’ouest du Kenya, au-delà du pays kisii, en voisinage avec l’Ouganda, avec route pour Kampala. La région, sur la rive NE du lac Victoria, autour de Nyanza, est peuplée par l’ethnie Luo (des Nilotiques, alors que les Kisii sont des Bantous). Cette localisation répond au geste d’un professeur de l’université de Bondo, le professeur Otieno, qui a mis un terrain à la disposition de ce jeune mouvement.

à suivre ...

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