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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 16:54

linceul-de-turin_ian-wilson.jpgIan Wilson, mars 2010 - l'Enigme du Suaire, la contre enquête, chez Albin Michel, Paris, 416 p., 22,50 euros

 

Alors que toutes les analyses donnaient le linceul de Turin comme authentique à 99 % (chiffre scientifiquement "correct" qui veut dire à 100% ! ), la datation au carbone 14 donna une date complètement contradictoire, renvoyant au Moyen-Age. Bref, le cul entre deux chaises ! Non confirmation avec pourtant une technique très fiable, mais en même temps impossibilité d'en revenir à l'hypothèse d'un faux !


Drôle de situation qui n'a pas empêché de dormir les scientifiques dont certains confondent manifestement technologie d'un laboratoire de recherche et recherche scientifique proprement dite. Le Linceul fut tout simplement mis au placard ! En fait, c'est un artisan du textile qui a compris la contradiction : les analyses ont été faites sur des échantillons en bordure du linceul (l'Eglise n'ayant pas voulu que l'on touche plus à l'intérieur !). Mais voilà ! les échantillons ont été pris sur des bords ravaudés (car on y avait auparavant prélevé maintes reliques !) précisément lorsque le tissus était en France. Les analyses ont donc daté le ravaudage (au moyen de fils de coton légèrement teints en ocre), confirmant le travail de préparation avant la première ostentation du linceul à Lirey-en-Champagne. Retournement spectaculaire de situation car cette datation, finalement, confirme une importante étape historique.

 

Voir notre dossier sur le linceul de Turin (dit "Suaire"), dans les Etudes unitariennes (lien).

 

Quant aux religieux, ils nous disent fort doctement qu'on n'a pas besoin de preuves pour croire ! Ben, voyons ! Il faudrait les croire sur leur bonne mine et leurs bonnes paroles. Certains nous prennent vraiment pour des cons : il nous faut sans cesse prier pour avoir la grâce, la foi, pour adhérer les yeux fermés aux "saints" mystères, et patati et patata. De ce discours piétiste aux naïfs, nous n'en voulons plus.

 

Nous voulons savoir si Jésus a réellement existé historiquement, ce qu'il a fait, ce qu'il a dit, quel était son projet, comment il est mort, s'il est possible de ressusciter d'entre les morts ou bien si son corps a été enlevé (par sa famille ? par ses disciples ? par les esséniens ?). C'est le moins que des chrétiens d'aujourd'hui sont en droit de demander ! Est-ce trop exiger aux prédicateurs et autres sermonneurs cléricaux ? 


Alors, pour une fois qu'on a des vestiges archéologiques sur Jésus, eh bien étudions les !

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