Certains écologistes veulent assurer le plein espace aux loups et aux ours – comme si ces derniers en manquaient dans les lieux où ils se trouvent ! Eh oui, voyage en avion et en train pour ces animaux afin de les transplanter, comme s’ils étaient en surpopulation notoire et contraints d’immigrés sur de longues distances (les derniers viennent de Slovénie !), dans les régions françaises dont ils ont été chassés. Bref, le droit à l’immigration animale !
Et puis là, où ils atterrissent, on ne les voit pratiquement pas, car ils fuient la présence de l’homme, mais qu’importe car cela donne des frissons aux braves touristes ! Fierté de certains qui disent que dans leurs montagnes « il y a encore des loups, il y a encore des ours » !
Le hic, c’est que les gentils nounours mettent le nez dans les ruches des apiculteurs, lorsqu’ils descendent un peu bas ! et que, instinct partagé avec les loups, il s’attaquent aux ovins. Qu’importe ! les éleveurs seront largement dédommagés en ont décidé les Pouvoirs publics, comme si l’argent (du contribuable) pouvait payer la vie d’un animal qu’on a élevé et chéri. Tant pis aussi pour les animaux sauvages transformés en kamikazes et qui sont exposés à la vindicte des populations locales qui tirent sur eux à la première occasion.
le loup et l'agneau : fable de La Fontaine
Le mépris de la vie est totale ; celle des animaux sauvages qu’on transforment en jouets exotiques et qu’on exposent au danger et celles des ovins qui sont proies faciles. Le même mépris, total, pour le travail de l’éleveur de la part de ces écolos qui n’ont jamais mis les pieds dans une bergerie. Suffisance des urbains coupés de leurs racines et des intellectuels bobos à tout vent.
Or, aujourd’hui, on a les moyens de faire vivre des loups et des ours dans des parcs nationaux … et de les y voir facilement au gré de tout le monde et sans aucun danger à la fois pour les hommes, pour les autres animaux et pour eux-mêmes. Alors, pourquoi s’entêter dans un programme de réimplantation d’animaux dangereux, qui coûte fort cher et qui ne peut pas être avalisé par les éleveurs et les populations locales.
Quelle écologie ? Quels écolos ? Des animaux offerts aux enfants car les chers petits les désirent le temps d’un bisnounours ; des animaux sauvages lâchés dans la nature pour des frissons d’intellectuels en vacances. A ce régime, ce seront bientôt les éleveurs et leurs bêtes qu’on va parquer ! Or l’écologie ne passe-t-elle pas d’abord par un appui à nos milieux ruraux ? par une lutte contre une mondialisation mal gérée qui asphyxie les économies locales ? Folie vaniteuse, odieuse et impérialiste d’une écologie qui méprise le travail des éleveurs et des paysans, de ceux qui nous nourrissent et travaillent durement … Ah ! il paraît qu’il y aurait une écologie de Droite et une écologie de Gauche ? Va-t-on savoir ! Mais entre écolos bobos voyeuristes et éleveurs travailleurs et responsables de leurs milieux naturels, y’a pas photo !
Aux dernières nouvelles (Reuters de ce jour, lien), la France gèle son programme de réimplantation des ours, mais remplacera ceux qui décèdent naturellement (plutôt rares !) ou tués accidentellement (par chute involontaire ou autre accident … ou par homicide). Les pro-ours réclament jusqu’à 50 animaux dans les Pyrénées françaises afin d'y permettre la reproduction sur place. ils ne disent pas combien d'éleveurs et d'ovins ils veulent maintenir dans les mêmes contrées ... Qu'on se le disent, les pro-ours ne s'occupent qu'aux ours kamikazes.