Vite eretiche. Storie di Anti-trinitari del '500 / Vies d’hérétiques. L’histoire de l’anti-trinitarisme au XVIème siècle, par Lawrence M.F. Sudbury, 143 p., publié en février 2013 aux Editions unitariennes de Milan (sur Lulu.com) (lien), le livre $10.80, eBook PDF $2.68, en italien. En illustration de la couverture : le décret de Torda en 1568 (en Transylvanie) accordant la liberté religieuse pour les catholiques, les luthériens, les calvinistes et les anti-trinitaires.
Sans doute est-ce le destin des idées religieuses d’éclater en de multiples courants. Sans doute est-ce naturel tant qu’il est vrai que chaque homme construit sa propre image de Dieu et que, à certains égards, l’interprétation libre des textes est au cœur même des Réformes protestantes du XVIème siècle. Il en a été ainsi pour la Réforme anti-trinitaire, laquelle se divisa immédiatement en deux principaux courants : ceux qui pensaient qu’il fallait continuer à pratiquer un culte à Jésus puisqu’il était ressuscité (Faust Socin et Georges Biandrata) et ceux qui affirmaient que c’était de l’idolâtrie puisque Jésus fut un simple homme, certes ressuscité à sa mort mais non point dieu (Ferencz David et Jacques Paleologus). En plus d’une biographie des protagonistes cités, le livre commence par le début de l’anti-trinitarisme avec Michel Servet et Bernardino Ochino.