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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 14:26

Né catholique et revendiquant son baptême (à l'église Sainte-Jeanne d'Arc de Versailles en février 1949) et sa profession de foi à la chapelle du lycée Hoche à Versailles en 1961, mais tout à fait détaché de l’institution catholique romaine, Régis Pluchet fait partie de ces chrétiens, qui, de plus en plus nombreux, se présentent comme chrétien d’abord. Il représente les chrétiens unitariens au sein du Conseil des unitariens et universalistes français (CUUF).

Il a été membre de l’association Croyants en liberté Sarthe, fondée en 1995 et dissoute en 2008, qui fut membre de la Fédération des réseaux du Parvis *, laquelle préconisait, comme son intitulé le stipulait, une ouverture à tous les croyants. Parallèlement à cet engagement, il pratique à l’Eglise réformée du Mans, depuis 2001 à l’âge de 52 ans, et fait désormais partie de son association cultuelle.
* Jean Huez, responsable de cette association, fut d’ailleurs le webmestre du premier site de cette fédération.

Dans un courriel du 15 août 2006, intitulé "unitarien sans le savoir", il prit contact avec le réseau de la Correspondance unitarienne en ces termes :

" Un peu catholique, beaucoup protestant, pas très orthodoxe, passionnément chrétien, membre de Croyants en liberté Sarthe et des Réseaux du Parvis, je suis sans doute unitarien sans le savoir. Toutefois, je ne suis pas anti-trinitaire. Je suis un non-trinitaire au sens du Credo de Nicée, mais j'admets que l'on prie Dieu sous la dimension symbolique ternaire/trinitaire. Je ne pense pas que Jésus soit le guide spirituel par excellence, mais qu'il est le meilleur guide spirituel pour les chrétiens, dont les chrétiens unitariens, qui peuvent avoir aussi d'autres guides spirituels, tandis que les non-chrétiens peuvent trouver un autre guide spirituel que Jésus qui sera le meilleur pour eux.. Je l'appelle aussi Jésus Christ, le mot Christ étant la reconnaissance de ce qu'il vit profondément sa nature divine, ce à quoi nous sommes tous/toutes appelé/es ".


Beaucoup se reconnaîtront dans son itinéraire, qu’il décrit dans un courriel postérieur :


" Catholique d'origine, attiré par les rares communautés nouvelles qui se sont formées après 68, j'étais non pratiquant de l'âge de 25 à 50 ans, agnostique imprégné des valeurs de l'Evangile, des Béatitudes en particulier. Disciple de Gandhi, j'admirais Albert Schweitzer et Théodore Monod, connaissant leur point de vue sur le christianisme, mais ignorant toutefois qu'ils étaient unitariens * [ndlr – protestants libéraux de sympathie unitarienne]. Depuis cinq ans, je suis membre de l'Eglise réformée du Mans […]. Je ne crois pas à la divinité de Jésus au sens dogmatique du terme, mais je crois qu'il a manifesté plus que la moyenne notre nature profonde qui est le divin. Il est pour moi le Christ, ou plutôt un Christ, comme pour d'autres Siddharta est devenu un Bouddha, deux termes qui à mon avis peuvent être considérés comme quasi synonymes. Je suis attaché au dialogue interreligieux (incluant dans ce terme l'athéisme ou l'agnosticisme), mais je crois important de se situer avec ses racines et en ce sens, je ne peux être unitarien qu'en étant chrétien ".


Convictions assurément fortes et stables puisque l’intéressé redit tout récemment, en avril 2009 : " Un peu catholique, beaucoup protestant, pas très orthodoxe, mais passionnément chrétien avec un zeste de bouddhisme."


Déjà, dans un second courriel, Régis appelait de ses vœux une Eglise chrétienne, porteuse de ce nouveau christianisme :


" […] je crois qu'il serait utile de créer une nouvelle Eglise chrétienne (ce qui n'empêcherait pas l'appartenance simultanée à d'autres Eglises), car : 1) jamais l'Eglise catholique n'évoluera, étant verrouillée par les dogmes et le centralisme romain (peut-être implosera-t-elle avec la disparition des prêtres en Europe et la montée des contradictions sociologiques et théologiques dans les Eglises des pays du Sud, mais cela prendra encore 20 ou 30 ans et je serais mort ou presque […] 2) l’Eglise réformée, ultra-minoritaire en France, a certes évolué sur le plan théologique, mais ses fidèles, étant très attachés à leur passé et à des liturgies vieillottes, je crains qu'elle n'attire bientôt plus guère de jeunes .... même si elle forme une pléthore de pasteur-e-s. Autant je déplore le fond du message des Eglises dites évangéliques, autant je pense qu'elles ont raison sur la forme liturgique, seule à même d'être comprise aujourd'hui et de porter un message spirituel (à condition de ne pas confondre spirituel et émotionnel). Même si je n'y ai pas participé, j'apprécie les initiatives de célébration prises en commun entre Parvis et Correspondance unitarienne ".


En ce sens, il s’intéresse vivement à l’Eglise unitarienne francophone qui a été fondée sur la Toile en juin 2008 ( "a church online" disent les anglophones !), lien. La continuité avec l’Eglise unitarienne de Transylvanie lui apparaît nécessaire, l’unitarisme ayant des racines chrétiennes – et de solides racines !


A 60 ans, journaliste en activité, Régis Pluchet est déjà grand-père de deux petits enfants.

Régis a été membre des Réseaux Espérances (écologie, non-violence, alternatives économiques, etc.) mouvement proche de l'Arche de Lanza del Vasto). Il s’intéresse entre autres aux questions de santé alternative * et d’écologie ; il effectue des recherches sur le botaniste André Michaux qui explora durant 12 ans les Etats-Unis et en partie le Canada à la fin du XVIIIème siècle (lien)
et fréquenta plusieurs personnalités unitariennes (le futur président Jefferson et certains membres de l’American Philosophical Society), etc. Il est actuellement membre des Amis de la Paix, groupe interreligieux et non-violent au Mans, de l’Entraide protestante de la Sarthe et d’une association locale de protection de l’environnement. 

Journaliste cofondateur de la revue Alternative santé ( lien), il a été amené à y écrire des articles touchant à la spiritualité : une interview de Baubérot sur la laïcité *, une autre de Frédéric Lenoir sur son livre " Le Christ philosophe ", un dossier sur le zen (le présentant avec une approche laïque, mais enraciné dans sa tradition, avec une interview de Frédéric Lenoir sur le sujet), des contributions à un numéro hors série d’Alternative santé * rédigé avec d'autres journalistes sur le thème : " Quand l'esprit agit sur le corps " (dont un article sur le yoga soulignant que ce n'était pas une simple gymnastique, mais une Voie d'évolution).
* Alternative santé, n° 360, novembre 2008, p. 17
** Régis dispose d’une formation de professeur de yoga, mais ne l'enseigne pas.

Il a déjà écrit plusieurs libres propos dans les bulletins de la Correspondance unitarienne : sur le végétarisme et son point de vue sur Albert Schweitzer, n° 59, septembre 2006, libres propos (lien) et
Quitter une Eglise qu’on ne peut plus réformer ", dans le bulletin n° 70, août 2007 (lien).
Voir aussi son commentaire (daté de mai 2003) du passage de l’Evangile évoquant la rencontre d’une syro-phénicienne avec Jésus dans la région de Tyr et de Sidon que nous avons publié sur ce site sous le titre " Est-ce une païenne qui révéla Jésus à lui-même ? " (lien).

Sa participation au Conseil des unitariens et universalistes français (CUUF), au nom de l’Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens (AFCU), suit logiquement la mise sur orbite de cette nouvelle instance puisque c’est précisément cette association qui, en tant que groupe émergent reconnu en avril 2006 par l’International Council of Unitarians and Universalists (ICUU), a initié ce projet et l’a porté jusqu’à sa concrétisation. Avec sa présence, le CUUF s’adjoint une personne de qualité : notre instance nationale vise en effet autant le quantitatif (être représentative de tous les unitariens de France et de Navarre ! ) mais aussi, impérativement, le qualitatif (son fonctionnement dépend en effet de la bonne connaissance de l’unitarisme contemporain par ses responsables et de leur bonne entente).

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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 17:35

Quid des associations unitariennes en France ?

Ont été dissoutes l'Association unitarienne francophone (AUF juillet 1986 - janvier2006, l'Association unitarienne-universaliste de Paris – Île-de-France (AUUP-IdF, avril 2003 – janvier 2006), l'Association culturelle des dieunites (ACDD, 2008), ou en cessation d'activité, la Fraternelle unitarienne (novembre 2006 - 2008), ou en fonctionnement pratiquement interne, la Fraternité unitarienne / Eglise unitarienne de France (localisée à Nancy, fondée en 1990).

Pour l'instant seule l'Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens (AFCU, fondée en septembre 1996) tient régulièrement ses assemblées générales. Mieux, elle le fait annuellement alors que ses statuts ne l'y obligent que tous les 2 ans.

Choisir un lieu et y réunir suffisamment d'adhérents, mobiliser les absents afin qu’ils envoient une procuration, élaborer un ordre du jour répondant aux désir des uns et des autres, prendre des décisions collectives, assumer des responsabilités extérieures, etc. , c'est là un exercice nécessaire pour qu'il y ait une vie démocratique au sein d'une association. De nouveau, l'AFCU a tenu son pari ce samedi 18 avril.

Le résultat en est un pilote dans l'avion en la personne de Noëlle Colle, nouvelle présidente (par ailleurs engagée dans Amnesty International dont elle a été conseillère nationale et fondatrice de la commission "Femmes"), une nouvelle répartition des tâches, bref un nouvel organigramme. Vous trouverez tout cela sur le site de l'AFCU.

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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 06:07

Composée en 2005, la prière des chrétiens unitariens français a été traduite en plusieurs langues.  Nos langues locales ne sont pas oubliées : une version en basque vient d'être publiée, et nous espérons qu'une version bretonne suivra. Cette prière fut présentée comme prière mondiale pour le mois de mai 2008 par l'International Council of Unitarians and Universalists (ICUU).

Nous remercions François Arnault, chrétien unitarien de Pau (Béarn, France), pour cette traduction.



Les unitariens entendent valoriser toutes les cultures humaines ; elles font partie de la richesse de notre humanité. A la veille de la fête de la Pentecôte, prions Dieu dans notre propre langue.

à voir sur le site de l'AFCU, à la rubrique "le calice des unitariens"

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3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 03:48

 A la suite d’une série de gaffes du pape Benoît XVI depuis son élection, qui sont en fait autant de pas dans la voie d’une restauration des positions ultra-conservatrices de l’Eglise catholique romaine, le paysage religieux – du moins en France – s'en trouve, par contre coup, modifié profondément : les sondages révèlent que 52% seulement des catholiques pratiquants souhaitent désormais le maintien de Benoît XVI à la tête de leur Eglise, ce qui est bien peu (pour des pratiquants !) quand on pense qu’ils étaient 86% six mois plus tôt *.  C’est dire combien çà décroche très sérieusement ! 
* voir notre article du dimanche 22 mars dans les Actualités unitariennes " le pape capote dans les sondages ! "

Des évêques, eux aussi surpris par la brutalité des propos du pape, interviennent pour rappeler le message de compassion de l’Eglise, les mouvements catholiques libéraux en colère écrivent à leur évêques, s’adressent aux médias (dernièrement la Fédération des réseaux des Parvis qui regroupe quelques 50 mouvements et réseaux), des hommes politiques sortent de leur réserve habituelle et critiquent ouvertement les positions du Vatican en matière de santé publique.

Alors que faire pour les catholiques contestataires ? Tout ceux qui ont mal à leur Eglise ? Certains rejoignent l’Eglise réformée de France (ERF),  dont on connaît le niveau de qualité ; d’autres partent sur la pointe des pieds, quelques uns demandent à être rayés des listes du baptême ...

N’est-il pas temps de proposer des alternatives comme on su le faire depuis plusieurs décennies déjà nombre de communautés de base qui, avec ou sans la complicité de vieux prêtres de la période de Vatican II, en général en toute discrétion, à la maison ou dans des salles paroissiales ou de presbytères, pratiquent des célébrations libres ? Mais alors, n’est-il pas temps AUSSI de sortir de cette trop grande réserve et discrétion pour affirmer que c’est bel et bien le peuple assemblé qui fait l’Eglise et non la hiérarchie, qu’il faut faire " Eglise autrement ", qu’il faut, sans plus tarder, aller louer Dieu sur les parvis des lieux de culte (d’ailleurs pour beaucoup quasiment toujours fermés ou bien déserts), aller clamer sa rébellion devant les évêchés lorsque leur titulaire sont des " parachutés " par le Vatican pour noyauter les Eglises diocésaines selon sa politique réactionnaire.

Les unitariens, qui s’inscrivent dans cette mouvance chrétienne libérale, sont en mesure – aujourd’hui – de faire une proposition, ceci grâce à une Eglise sur la Toile qu’il ont fondée en juin 2008 et qui fonctionne comme une vraie Eglise (avec un conseil d’Eglise, un pasteur titulaire, une chorale mise sur pied, un candidat au ministère du culte en formation, des activités sociales – en l’occurrence une aide aux étudiants pygmées du Congo RDC, etc.) : selon la tradition non dogmatique qui est la nôtre, l'Eglise unitarienne francophone (EUfr), ouverte à tous d’une façon inclusive, sans nulle discrimination, offre son "espace de prière". Référence.


L'un des logos de l'Ong des unitariens-universalistes auprès des Nations Unis (UU-UNO).

Il ne s’agit pas là d’une proposition prosélyte car, chez nous, chacun est libre de conserver sa propre identité religieuse et confessionnelle, son ou ses propres appartenances (Eglise, loge, mouvements, etc.), de participer ponctuellement, d’entrer et de sortir à sa convenance et à son rythme.

Vous pouvez nous adresser vos prières, vos méditations, individuelles ou collectives, nous faire part des célébrations libres que vous organisez régulièrement ou occasionnellement avec votre groupe de prière, ou à la maison au sein de votre famille, avec des voisins ou amis, etc. Les textes peuvent être développés ou bien être brefs, peu importe. Ils peuvent être accompagnés de photos dont l'affichage sera de qualité grâce à la plate-forme d'Over-blog sur laquelle nous travaillons (jusqu'à 600 pixels pour les plus grandes).

Exprimez-vous selon votre propre foi, votre culture religieuse, votre langage, vos convictions. Louons Dieu avec les mots et les gestes qui nous tiennent à coeur. Chérissons la Vie en en respectant le mystère et la beauté. Disons aux autres notre amitié, encourageons les dans leur engagement. Sauvons tous ensemble notre terre verte, notre planète bleue.

A un moment où tant de chrétiens ne se sentent plus à l'aise au sein de leur propre communauté paroissiale ou encore au sein de leur Eglise elle-même, l'EUfr et toutes les autres congrégations unitariennes sont des lieux d'accueil où aucun credo n'est demandé, ni aucune conversion, ni aucune rupture de ses appartenances, et qui respectent votre entière liberté d’engagement. Les unitariens acceptent les baptêmes des autres communautés chrétiennes. Ils laissent chacun libre de ses pensées et opinions. Ils proposent non pas un encadrement mais un accompagnement spirituel.

Ainsi Jésus accueillait-il tout le monde et ne condamnait personne. Que nos Eglises soient effectivement des lieux attractifs !

Avec tout ceux qui rêvent de " faire Eglise autrement ", cessons de formuler des voeux et passons aux actes. Notre Eglise sur la Toile est une Eglise alternative qui se veut interactive. C'est une Eglise ouverte et chaleureuse. Rejoignez-nous ! que vous soyez unitariens convaincus ou simplement sympathisants ou encore en hospitalité passagère.

Dans
sa rubrique "faire part", vous pouvez aussi dire ce que vous faite, vos projets, les évènements de votre vie et de votre famille, etc. Là aussi, nous vous offrons l'interactivité d'une véritable communauté de proximité. 

Les textes sont à envoyer à la Correspondance unitarienne (laquelle gère le site de l’EUfr selon les directives du conseil de cette Eglise).
contact.

Cette proposition a été présentée par l'article à la Une du bulletin n° 90, avril 2009, de la Correspondance unitarienne.

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31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 19:58

Maël Strom, s’intéresse à l’unitarisme depuis 2004 ; il est membre du Réseau francophone unitarien universaliste (RFUU) basé au Canada, du Conseil de l’Eglise unitarienne francophone, et du groupe unitarien de Paris (en formation). Il est le président du CUUF à sa fondation.

Jean-Claude Barbier, membre de l’Association unitarienne francophones (AUF) de 2001 à 2003, fondateur du réseau de la Correspondance unitarienne en octobre 2002, secrétaire général de l’Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens (AFCU) depuis octobre 2004, fondateur de l’Eglise unitarienne francophone (EUfr) en juin 2008.

Webmestre des sites de l’AFCU, de l’Eufr, de La Besace des unitariens (site documentaire) et des Actualités unitariennes, éditeur des bulletins mensuels de la Correspondance unitarienne et de la série des Cahiers Michel Servet, modérateur des groupes sur Yahoo Unitariens francophones  (forum d’information et de discussion) et Unitariens francophones en dialogue (groupe de travail).
Voir sa biographie et sa bibliographie dans La Besace des unitariens à la rubrique en son nom.

Alain Lauzet, président de l’Association unitarienne francophone de septembre 2003 à janvier 2006, membre du Regroupement francophone unitarien universaliste (RFUU), cofondateur de la Fraternelle unitarienne en novembre 2006, membre du Conseil de l’Eglise unitarienne francophone (désigné à cette instance par la Correspondance unitarienne), participant à la chorale de cette Eglise.

Ces fondateurs agiront en toute conscience, et en toute indépendance par rapport à leur propre appartenance associative. Ils s'engagent en leur nom personnel. Ils sont les garants du bon fonctionnement et de la durée de cette institution.
 

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31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 19:24

Dans la perspective de la prochaine rencontre de l’International Council Unitarians and Universalists (ICUU) prévue en septembre prochain à Kolozsvar, plusieurs pays viennent de mettre sur pied des instances nationales qui sont des lieux de coordination entre leurs divers communautés, groupes ou associations et qui seront les interlocutrices de l’ICUU. Après l’Italie et la Norvège (message du vendredi 27 février 2009 dans les Actualités unitariennes), c’est au tour de la France de se doter d’une telle instance.

Un dossier est en cours de rédaction afin de solliciter le statut de membre provisoire de l’ICUU. Après une période probatoire de 3 ans, la France pourra ensuite être reconnue membre à part entière (full member !). Le mode de fonctionnement du CUUF est expliqué sur le site de l'AFCU : article "le conseil des unitariens et universalistes français a été mis sur rail".

Historique :

La première association unitarienne en France fut fondée en juillet 1986, avec l’appui de Théodore Monod. L’Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens (AFCU) pris la décision de faire acte de candidature à l'ICUU lors de son AG en octobre 2005 (décision entérinée par son conseil d’administration en novembre de la même année). Le dossier fut présenté à l’ICUU par Bernard Biro, alors président de l’AFCU (mars – décembre 2006) et l'AFCU fut reconnue groupe émergent en avril 2006 par le bureau exécutif de l'instance mondiale.

Après cette reconnaissance, l'AFCU oeuvra pour mettre sur pied une instance nationale qui soit effectivement représentative de tous les unitariens français, qu'ils soient chrétiens ou non.  En juillet 2007, elle présenta un premier projet aux autres associations existantes et à des unitariens connus pour leurs activités ou isolés. Une réunion de travail eut lieu en octobre 2007 à Paris avec la Fraternelle unitarienne et d’autres unitariens. En voir le compte-rendu sur le site de l’AFCU à la rubrique " CUUF ".

Enfin le projet vient d'être finalisé à l’occasion du passage à Paris du révérend Brian Kiely, président de l’ICUU (voir nos Actualités unitariennes du dimanche 29 mars).




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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 16:44

De passage à Paris, le président de l'International Council of Unitarians and Universalists (ICUU), le révérend canadien Brian Kiely, accompagné de sa femme, a été reçu par les unitariens français ce samedi 28 mars.


étaient présents du côté des unitariens français, Jean-Claude Barbier (AFCU), Maël Strom et Fabrice Béguin (groupe unitarien de Paris). Photos, J.-C. Barbier

A cette occasion, il a été discuté de la mise sur rail du Conseil des unitariens et universalistes français (CUUF), projet lancé par l'Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens (AFCU) en août 2007, proposé à tous les unitariens de France et de Navarre, de toute sensibilité et de toute association, et qui prendra le relais de l'AFCU pour représenter les unitariens et universalistes de notre pays auprès de l'ICUU. Ce projet reçoit le soutien du bureau exécutif de l'ICUU et sera présenté lors du prochain conseil qui aura lieu en septembre prochain à Cluj-Napoca, en Transylvanie (Roumanie). S'il est accepté, le CUUF sera alors membre provisoire de l'ICUU, puis trois ans plus tard, membre à part entière.

Pour l'historique de ce projet, voir la rubrique "CUUF" sur le site de l'AFCU

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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 10:51

 L’Eglise unitarienne francophone (Eufr) a été lancée le 3 juin 2008 par le réseau de la Correspondance unitarienne. Il s’agit d’une Egliselinguistique " qui s’adresse en priorité aux unitariens isolés dans les pays francophones – en cela elle correspond à son aînée anglophone, la Church of Larger Fellowship (CLF), fondée en 1944, que nous avions présentée dans notre bulletin n° 37, novembre 2004 " Une Eglise par correspondance aux Etats-Unis " - en lien - (à noter qu’Albert Schweitzer s’inscrivit à ses bulletins tout en restant protestant libéral ; la CLF était alors dirigée par son ami, le Dr. Georges Marshall).

Le logo de l'EUfr est un calice dessiné sur celui utilisé par l'Eglise unitarienne de Kolozsvar, laquelle est notre Eglise historique - l'Eglise unitarienne de Transylvanie fondée en 1568 - sur fond de l'emblème de la Francophonie. Il a été réalisé avec le concours de l'artiste breton Petrus (voir son site) sur une idée de Jean-Claude Barbier

Mais elle concerne aussi les communautés unitariennes existantes au Québec (à Montréal et à Ottawa), en France et pays voisins (Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens) et en Afrique noire (Burundi, les deux Congo, et Togo). Chacune d’entre elles a été invitée à désigner un membre pour siéger au conseil de l’Eglise et celui-ci s’est élargi ensuite par cooptation, jusqu’à 7 membres actuellement. Ce Conseil reflète la diversité géographique de l’Eglise avec 3 Français, 3 Africains et 1 Américain, celle des sensibilités (4 chrétiens unitariens, 2 unitariens-universalistes et 1 unitarien), également la différence des genres (2 femmes, 5 hommes).

Ce Conseil prend ses décisions au consensus : cooptation de nouveaux conseillers (le nombre de ceux-ci passant ainsi de 5 à 7), choix d’un pasteur (en l’occurrence Maria Pap, une ministre du culte de notre Eglise historique, l’Eglise unitarienne de Transylvanie), inauguration de la chaire du pasteur (avec ouverture d’une rubrique spéciale sur le site de l’Eglise), lancement d’une chorale, programme de formation pour un candidat au ministère pastorale (Jean-Charles Sikner), traduction en français des prières que l’International Council of Unitarians and Universalists (ICUU) propose chaque mois à l’ensemble des communautés unitariennes du monde entier pour accompagner l’allumage de la flamme de notre calice, ouverture d’une rubrique destinée à recevoir les " faire-part " des uns et des autres, élaboration d’un logo emblématique de l’Eglise (avec l’aide bénévole d’un artiste de Lorient), prochain lancement d’un programme d’aide aux populations pygmées d’Afrique centrale (avec le concours de l’association unitarienne Lisanga ya Bandimi na Nzambé du Congo Kinshasa), etc.


Bien entendu, vue sa dimension internationale, cette Eglise n’est pas matériellement localisée, mais elle fonctionne par correspondance et a un site sur la Toile*. C’est une Eglise " online " selon l’expression des anglophones  – " Sur la Toile " pour nous. A noter que le concept d’Eglise virtuelle ne s’applique pas à notre cas car il s’agit bel et bien d’une Eglise réelle qui repose sur des relations concrètes, visualisables par images et par vidéo, non anonymes. Rien à voir donc avec les communautés religieuses de la Second Life où évoluent des avatars et qui utilisent, elles (et avec talent), les possibilités du virtuel.

* il existe la First Unitarian Universalist Church of Second Life (FUUCSL) avec déjà plus de 600 fidèles.


En plus des activités sus mentionnées, le site offre des espaces (sous la forme de rubriques) :

un espace documentaire (" la bibliothèque de l’EUfr "), un espace de prières et de méditations (où le fidèle peut trouver des textes qui nous invitent à une élévation morale et spirituelle), enfin, prochainement, un espace cultuel où les fidèles, après avoir réalisé un culte de maison (seul, en famille, avec des voisins ou amis) témoigneront de leur vécu.


Selon la tradition unitarienne, cette Eglise respecte la foi et les convictions des uns et des autres, invitant ceux-ci à s’exprimer avec leur propre identité et culture. Une rubrique " 

Croyants – non croyants " explique, par des textes d’auteurs variés, que le clivage entre " ceux qui croient en Dieu et ceux qui n’y croient pas " est, aujourd’hui, en voie de dépassement– non seulement par l’action comme l’avait déjà si bien chanté le poète Louis Aragon, mais aussi théologiquement. Notre Eglise prône résolument un " unitarisme contemporain " où chacun est reconnu et valorisé par ce qu’il est, ce qu’il apporte, ce qu’il partage avec les autres. L’hymne à la Vie, qui est pour nombre d’entre nous Louanges à Dieu, concerne tous les êtres sans aucune discrimination. Notre Eglise est ouverte à tous dès lors qu’il y a envie de partager sa foi avec pleine tolérance et d’encourager autrui dans sa propre spiritualité.

p
sentation parue dans le bulletin de la Correspondance unitarienne, n° 89, mars 2009, rubrique "Document".

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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 14:42

Pas assez nombreux, les unitariens se rallient à d’autres communautés pour louer Dieu et communier à la personne du rabbi Ieshoua de Nazareth, soit des paroisses protestantes de l’ERF dont le pasteur est de profil libéral, soit des communautés de base catholiques indépendantes de la hiérarchie, etc. A quand les unitariens de France et de Navarre pourront-ils se rencontrer entre eux pour un culte à leur façon ?
 

Ce vœux est enfin exaucé pour les unitariens de Nantes et région grâce à l’initiative personnelle de Jean-Pierre Babin, ex président de l’Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens (AFCU) et toujours membre de cette association, qui vient de lancer un centre " Chrétiens unitariens 44 " (44 étant le n° du département de la Loire-Atlantique, chef-lieu Nantes). Ce centre offrira une documentation et un lieu de méditation, de recueillement, de louange à Dieu et de référence à Jésus.

Nous souhaitons qu’une telle initiative se multiplie dans les départements de France et pays francophones voisins.

Pour contact :

jp.babin@wanadoo.fr , tél (le matin seulement) 02 40 54 55 56. http://chretiensunitariens44.hautetfort.com/religion-spiritualite/

Pour le symbole du calice à la flamme, voir la rubrique " le calice des unitariens " sur le site de l’AFCU

Rappel : la Deuxième semaine unitarienne de Nantes se tiendra du lundi 3 au dimanche 9 août et comprendra chaque matin diverses célébrations libres (silence, méditations, louanges à Dieu, lectures spirituelles, communion à la personne de Iéshoua, etc.). Voir le programme dans
notre message du jeudi 20 novembre 08

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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 10:52

message transféré le vendredi 24 avril 09 sur le site de l'Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens (AFCU), à la rubrique "les semaines unitariennes de Nantes". lien

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