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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 09:01

charles_mathilde_le_miroir_des_eglises_couverture.JPGLe miroir des Eglises, par Charles-Henri Matile, août 2012, Editions à la Carte ( lien), Genève, 150 p. , Fr. 28.00 (francs suisse) + frais de d’envoi
Vous pouvez commander le livre auprès de l’éditeur ou encore auprès de l’auteur : Charles-Henri Matile, avenue Robert 55 ; CH 2052, Fontainemelon NE, canton de Neuchâtel, Suisse, courriel (lien) ; tél. 0041 / (0)32 853 31 55, en versant 30 francs suisse par CCP 34-156081-0 ou à son compte bancaire à la Banque Cantonale Neuchâteloise (BCN) à CH-2053 Cernier (canton de Neuchâtel),  n° H010 130 05 (ce qui fait environ 25 euros).

Présentation de l’éditeur en 4ème de couverture :
Né le 9 janvier 1943 à Fontainemelon, dans le Val-de-Ruz, Charles-Henri Matile est demeuré attaché à sa terre et a profité de sa retraite pour mettre le style sobre, intelligible et non moins élaboré qu’il a tenté d’inculquer à nombre d’élèves, au service de la spiritualité et de la paix dans le monde.
Au travers du développement d’un manifeste pour une fraternité humaine, un christianisme de tolérance, la liberté de conscience et le respect des croyances les plus diverses, l’auteur s’attache à démontrer que toute religion crédible découle nécessairement de l’Energie universelle qui soutient la vie et la création, et dont Jésus a été l’un des plus illustres ambassadeurs auprès de l’Humanité.
L’effort entrepris pour distinguer l’authentique de l’invention dans la religion devrait ne pas laisser le lecteur indifférent, sinon apporter des réponses aux questions d’une foule de gens que les Eglises ne parviennent plus à convaincre et pourtant en quête de spiritualité.
En tous les cas, Le Miroir des Eglises invite à réfléchir et arrive à point nommé pour s’associer au 300ème anniversaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau.

Et pour l’auteur :
Plus précisément, LE  MIROIR DES EGLISES c’est :
- une analyse du phénomène religieux,
- l’image d’un christianisme altéré par l’histoire,
- une critique des Eglises dont les gens se détournent de plus en plus,
- des informations sur l’histoire de l’Eglise  neuchâteloise,
- une référence culturelle et spirituelle indispensable pour les gens qui ne veulent plus confier leurs enfants à l’Eglise !
- un plaidoyer pour un christianisme réellement ouvert, la liberté de conscience et le respect d’autrui,
- un effort pour distinguer la spiritualité de la religion,
- faire la part des choses sur cet islam qui défraye la chronique,
- un rappel de l’alternance universelle du yin et du yang,
- une synthèse de l’éthique commune aux grands sages de l’Humanité,
- une suite de réflexions sur la société, l’économie, l’éducation et l’environnement,
- le développement d’une charte au service de la paix dans le monde,
- une œuvre destinée à secouer l’inertie d’une société qui baigne dans un matérialisme béat, égoïste et suffisant.
- un livre écrit dans un langage accessible, loin des théories sinueuses d’intellectuels auxquelles les gens ne comprennent rien !

 

Jean-Claude Barbier : les mots de l'auteur à partir d'une correspondance (depuis janvier 2012) avec lui

 

Constatant la forte déchristianisation en cours en Suisse romande comme dans d’autres pays de l’Europe occidentale, tant chez les catholiques que chez les protestants, l’auteur, au terme d’une vie active (il va vers les 70 ans), s’appuie sur son expérience, ses lectures et ses réflexions personnelles pour prôner une « théologie sans œillères », loin des cercles religieux bien pensants et unanimistes (qui, bien qu’en nette perte de vitesse, n’en  continuent pas moins, pense-t-il, à être protégés "d’une façon intéressée par les médias et les politiciens").

 

Sa fibre est résolument populaire : « Ce n’est pas pour moi que j’ai écrit Le  Miroir des Eglises, mais  pour vous, pour le peuple, pour tous les gens qui se posent des questions ». Il a écrit dans « un langage aussi simple et accessible que possible ; donc pas à l’intention d’intellectuels concepteurs de théories sinueuses auxquelles les gens ne comprennent rien ! »


Son livre ne manque pas d'optimisme puisqu’il vise un changement de nos mentalités : « Au travers d’une conception d’un christianisme réellement ouvert qui ne cherche pas à proclamer La Vérité, il contient quelques vérités pas toujours dans  la ligne  inamovible d’une certaine société « bien pensante et religieusement correcte ». Une œuvre  destinée  à secouer l’inertie d’une société qui baigne dans un matérialisme béat, égoïste et suffisant. En perspective, ni plus ni moins, « le développement d’une charte, espèce de manifeste éthique de tolérance au service de la liberté et de la paix religieuse ».


Son livre est la synthèse de nombreuses questions que les gens se posent sur leurs problèmes existentiels  et sur les Eglises qui ont de plus en plus de peine à convaincre. A l’exemple de sa vie, il est encyclopédique : « Des avis et réponses sur Dieu, les Eglises, la vie, la mort, l’éducation, l’environnement et la société, entre autres », mais il donne aussi des informations sur l’histoire religieuse : l’histoire du christianisme, de ses origines à la mosaïque d’Eglises actuelles,  sur l’histoire de l’Eglise protestante neuchâteloise de 1848 à nos jours (un point fort de son livre), sur l’islam et les religions asiatiques. Finalement, le lecteur y trouvera par touches successives « une analyse du phénomène religieux ».


Qu’on ne s’y trompe pas, ce livre sous son aspect touche à tout révèle non seulement un fort bon sens, mais aussi une bonne culture de l’auteur ainsi que le prouvent ses nombreuses citations. Ce livre est certes éclectique, mais il invite à un vagabondage curieux où l’on redécouvre des choses que l’on croyait connaître.


En prime, et c'est le projet de livre qui lui confère une bonne architecture interne, une vision élargie, au-delà du seul christianisme. Une « foi de camisard » comme aime le rappeler l’auteur, mais désormais ouvert sur le monde entier. D’où une bonne présentation de l’interfaith (l’inter-convictionnalité ; la mise en commun et le partage des spiritualités de l’Humanité) si chère à l'unitarisme-universalisme américain. Nous en avions déjà parlé dans nos Actualités unitariennes du 22 janvier 2012 : « Dialogue inter religieux et principes universels : une proposition de Charles-Henri Matile » (lien).

Nous reprenons volontiers avec lui sa devise préférée : l’union dans la diversité pour un monde meilleur / In der Vielfalt verbunden für eine bessere Welt

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