Un bel exemple de l'obscurantisme catholique ! Nous le reproduisons pour que nos lecteurs comprennent les pesanteurs sociologiques et théologiques qui affectent encore de nombreux pays. Certains espèrent que le prochain pape sera Africain ; eh bien, souhaitons qu'il ne soit pas choisi parmi les signataires de ce document !
Pour nous, un tel document n'appelle aucun commentaire tellement il est anachronique par rapport à Vatican II et à l'évolution actuelle d'une bonne partie de l'opinion catholique. Mais un chrétien béninois, Albert Gandonou, fondateur du mouvement Chrétiens pour changer le monde, a pris le temps de répondre à l'inculture religieuse et à la paranoïa de ces braves évêques qui en sont encore à condamner tout ce qui n'est pas catholique ! (lien). Que de bêtises dites dans un texte qui a l'ambition d'être un argumentaire ...
Message de la Conférence des évêques du Togo sur la Franc-maçonnerie et les autres sectes, factions séditieuses, assemblées, réunions agrégations conventicules para-maçonniques, Lomé, le 25 mars 2011
Fils et filles très chers, et vous tous, Hommes et femmes de bonne volonté,
Introduction
1- Saisis à plusieurs reprises et de plus en plus fréquemment par des chrétiens en quête de vérité, et interpellés, au surplus, par des prêtres, « coopérateurs de l’Ordre épiscopal dans l’accomplissement de la mission apostolique à eux et à nous confiés par le Christ » (1) , Nous, vos Evêques, réunis en Session Ordinaire, venons vous assurer que nous avons cueilli votre quête, brulante, angoissée. Par notre voix, c’est la voix du Christ Jésus lui-même, Tête de son Eglise qui est son Corps, qui vous rejoint assurément en toute confiance.
L’Evêque, telle une sentinelle toujours en éveil, a reçu charge et mission d’enseigner et de rappeler à tous, l’Evangile de la vie. « Maître de perfection » (2), il est appelé à indiquer, partout et en tout temps, le chemin de vérité et de la vie.
Saint Paul, vous le savez, recommande à son disciple Timothée de garder le dépôt de la foi avec l’aide de l’Esprit Saint, l’Esprit souverain qu’il a reçu par l’imposition des mains (cf. 2 Tm 1, 14 et rites de l’ordination épiscopale). Ce dépôt est confié par le Christ Seigneur à son Eglise, fondée sur la foi de l’apôtre Pierre qui a la mission d’affermir ses frères (Mt. 16/15-20 et Jn. 21/15-20 ; Luc 22/31-32). C’est donc de l’Eglise que nous recevons ce que nous devons croire et professer de la foi et de la vie en Jésus-Christ. L’Eglise nous le transmet infailliblement, avec la garantie explicite de Jésus qui a prié pour Pierre (Luc 22/31-32).
(1) Presbyterorum Ordinis (Ministère et Vie des prêtres), n° 2
(2) Christus Dominus (Charge pastorale des évêques), n° 15
2- Et maintenant, il faut camper, situer notre propos : de quoi s’agit-il ?
Aux sources du Ministère Episcopal : à l’appel du Christ Jésus
- Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur terre (Mt 28/18-20),
- Allez donc, de toutes les nations, faites des disciples,
- Les baptisant au nom du Père, du Fils, et du Saint Esprit,
- Leur apprenant à garder ce que je vous ai prescrit,
- Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des siècles
3- Le théâtre du drame de la vie humaine et chrétienne, c’est :
- Le Monde
- Il y a deux mondes :
a) celui que Dieu aime
b) celui que Dieu n’aime pas.
- A celui qu’Il aime, Jésus déclare de sa propre bouche : « Dieu a tant aimé le monde qu’Il lui a donné son Unique Fils pour que tout homme qui croit en Lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle. » (Jn 3, 16-17).
- De celui qu’Il n’aime pas, Jésus avertit : « Vous êtes dans le monde, mais vous n’êtes pas du monde » (Jn 15, 15 ; 15, 19 ; 17, 11. 14-16 ; 1 Jn 5, 19).
- Les Apôtres ont bien compris la leçon qui l’ont répercutée constamment sur l’entendement des fidèles (1 Jn 2, 16 ; Gal. 6, 14).
- C’est Jésus Lui-même qui tirait la conclusion : « Vous ne pouvez pas servir deux maîtres … » (Mt 6, 24 ; Luc 16, 13), mais Il prie pour les siens qui sont dans le monde. Il les appelle ses amis … Car le serviteur ignore ce que fait son maître. « Je vous appelle mes amis parce que tout ce que j’ai appris de mon Père, je vous l’ai fait connaître » (Jn 15, 15).
4- L’initiation chrétienne
L’homme baptisé est initié à la vie comme l’on vit dans le Christ : « la vie, pour moi, c’est le Christ » (Phil 2, 20). Ainsi, pour Ignace d’Antioche, être chrétien, c’est devenir christophore – c’est-à-dire porteur du Christ -, ce qui ne peut que vouloir dire suivre le Christ par amour avec une disponibilité inconditionnée jusque dans la souffrance et dans la mort.
5- Le foisonnement des religions, des courants d’idées, des systèmes de pensées
En effet, voici plusieurs années, des groupes ésotériques et autres fraternités ont envahi notre monde, distillant des doctrines pour le moins pernicieuses, face auxquelles le chrétien doit s’interroger et se situer, en cohérence avec sa foi. Parmi ces associations, certaines sont venus de l’Orient
- l’Hindouisme, le Bouddhisme, l’Eckankar et autres « religions » du même bord
- alors que d’autres sont venues de l’Occident : la Franc-maçonnerie et la Rose Croix, entre autres. Bien des sectes dont on peut se demander ce qu’elles gardent de Chrétien, comme les Témoins de Jéhovah et d’autres, sont un équivalent des formes de l’ancien gnosticisme : celui qui correspond à certaines tendances de l’esprit humain déchu vers un ésotérisme plus ou moins puéril et prétentieux (occultisme, Théosophie et toutes sortes d’orientalisme de pacotille), la prétention à une connaissance supérieure réservée à quelques initiés.
Vous êtes donc confrontés dans ce monde où vous êtes et vers lequel vous êtes envoyés par le Christ pour être comme Lui-même « la lumière du monde et le sel de la terre » (Mt 13/16) ; vous êtes confrontés à des sollicitations pressantes et acharnées de la part de nombreuses confréries de courants d’idées et de systèmes de pensées divers qui vous proposent des mirages de réussite terrestre, quitte à vous en dégager dans la cérémonie de désengagement à laquelle on procède autour des dépouilles mortelles de la « sœur » ou du « frère » décédé. Vous devez savoir que, pour la plupart, ces sociétés initiatiques qui prétendent apporter le salut terrestre à leurs membres rejoignent étrangement la pratique des couvents fétiches de nos religions traditionnelles : elles n’offrent que des biens de la terre, des biens caducs et périssables ; les biens éternels de l’au-delà leur échappent.
6- Rappel de l’enseignement de l’Eglise
Selon des sources mal informées, la position de l’Eglise face à la franc-maçonnerie aurait changé après le Concile Vatican II. En réalité, depuis le 28 avril 1738, date à laquelle le Pape Clément XII a condamné la franc-maçonnerie, la position de l’Eglise n’a pas varié. En effet, « opératives et catholiques à l’époque médiévale, les loges sont devenues spéculatives au cours du XIIIème siècle. Fortement imprégnées par la pensée des lumières, elles se distancient de l’Eglise et se soucient très peu des condamnations papales, surtout en France. C’est au cours du XIXème siècle que le conflit entre l’Eglise et la franc-maçonnerie entre dans sa phase aiguë. L’influence de la théophilantropie issue du culte de l’Etre Suprême créé par Robespierre finit par déboucher sur des essais de culte maçonnique dont l’objectif est le remplacement des religions par un culte universel nouveau dans une perspective déiste. De décennie en décennie, les manifestations d’anticléricalisme se multiplient et, progressivement, la maçonnerie déiste français cède place au courant rationaliste laïc. Au début de la seconde moitié du XIXème siècle, en France et en Belgique, des maçons fondent la ligue de l’enseignement qui va devenir le fer de lance de la laïcité. Un peu partout émerge l’idée d’une société nouvelle ‘‘débarrassée des croyances religieuses’’ » (NEFONTAINE Luc, Eglise et Franc-maçonnerie, Edition du Chalet, Paris, 1990, pp. 113-114).
Ainsi, d’une part, le Code de Droit Canonique de 1983 ne cite plus nommément ni la franc-maçonnerie ni aucune autre association du genre. Cependant, il condamne les associations dont les doctrines sont contraires ou incompatibles avec la foi chrétienne. (CC 1371, 1374).
D’autre part, le Saint-Siège a été « en correspondance, dans les années 1970-1980, avec quelques Conférences Episcopales particulièrement intéressées par ce problème en raison du dialogue que certaines personnalités catholiques avaient entrepris avec des représentants de quelques Loges qui se déclaraient non hostiles et/ou même favorables à l’Eglise » (Documentation catholique du 5 mai 1985, p. 482) .
Ces deux démarches ont pu être interprétées comme une reconnaissance tacite ou implicite de la franc-maçonnerie par l’Eglise.
7- Face à une telle situation, l’Eglise a tenu à préciser ce qui suit :
7.1. L’absence de mention expresse de la franc-maçonnerie dans le Code de 1983 découle simplement des critères adoptés dans la rédaction du Code ; cela ne saurait constituer une acceptation de la franc-maçonnerie.
7.2. Le dialogue ouvert entre certaines Conférences Episcopales et la franc-maçonnerie dans les années 1970-1980, a permis à l’Eglise de préciser sa position par rapport à cette association. Il ne saurait être considéré comme expression d’un changement d’appréciation ou de décision.
8- A la suite de ce qui précède, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, alors présidée par le Cardinal Joseph Ratzinger – actuel Pape Benoit XVI – a tenu à affirmer ce qui suit :
8.1. « Le jugement négatif de l’Eglise sur les associations maçonniques demeure donc inchangé ; parce que leurs principes ont toujours été considérés comme inconciliables avec la doctrine de l’Eglise, et l’inscription à ces associations reste interdite par l’Eglise. Les fidèles qui appartiennent aux associations maçonniques sont en état de péché grave et ne peuvent accéder à la Sainte Communion » (3)
8.2. La question est d’une gravité telle que le Saint-Siège n’a pas cru bon de laisser à chaque « autorité ecclésiale locale la compétence pour se prononcer sur la nature des associations maçonniques par un jugement qui impliquerait une dérogation à ce qui a été affirmé ci-dessus » (3)
8.3. Raison de cette incompatibilité
Il n’est pas de notre intention de présenter ici une liste exhaustive des raisons pour lesquelles la Mère Eglise déclare la Franc-maçonnerie incompatible avec la foi catholique. Qu’il nous suffise donc de relever quelques-uns des arguments évoqués par l’épiscopat allemand, à la suite de son dialogue avec des Loges maçonniques, entre les années 1970 et 1980.
A- La vision du monde des francs-maçons s’appuie sur un relativisme et un subjectivisme qui ne peuvent s’harmoniser avec la foi en la parole révélée de Dieu et avec la doctrine authentiquement exposée de l’Eglise catholique.
B- Le concept de la vérité chez les francs-maçons pose problème. Ils nient la possibilité d’une connaissance objective de la vérité et rejettent toute idée de dogme, n’hésitant pas à affirmer que « toutes les institutions qui reposent sur un fondement dogmatique, et dont l’Eglise catholique peut être considérée comme la plus représentative, exercent une contrainte de foi » (4)
C- Le concept maçonnique de Dieu, « le grand architecte de l’univers », cache un déisme flou et dangereux. En effet, pour les francs-maçons, « le grand architecte de l’univers » n’est pas un Dieu personnel et ne rend pas compte d’un Dieu Père et Seigneur.
D- La conception maçonnique de la révélation ne concorde par avec l’enseignement reçu du Seigneur sur une autorévélation de Dieu. De même, en reliant le christianisme à la religion astrale primitive des Babyloniens et des Sumériens, les francs-maçons s’opposent à la foi de la Révélation.
E- Une étude des trois rituels des Degrés d’apprenti, de compagnon et de maître permet de découvrir que ces actions rituelles présentent un caractère similaire à celui des sacrements, au point d’induire le candidat dans des confusions assez graves.
F- Les francs-maçons sont liés par l’engagement d’une adhésion à la vie et à la mort ; ceci introduit, vu de l’extérieur, à une fraternité solide. Mais cet engagement engendre plus souvent une complicité et entraîne des menaces pour l’initié qui, pour une raison ou pour une autre, voudrait quitter l’association.
D’autres raisons existent, mais celles-ci suffisent largement pour affirmer que la Franc-maçonnerie et la foi chrétienne sont incompatibles.
(3) Les rapports entre la franc-maçonnerie et l'Eglise catholique de Rome, Déclaration de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Rome, le 26 novembre 1983.
(4) LENNHOOPOSNER, Internationales Freimauer Lexikon, Vienne, 1975, p. 34, cité par la "Déclaration de l'épiscopat allemand", Op. Cit., p. 446
Conséquences de cette affirmation
9- A la suite de ce rappel, il faut préciser que le présent message veut faire parvenir à la connaissance du plus grand nombre la position de l’Eglise ; il ne cherche pas à entrer dans une quelconque polémique. Ce faisant, les Evêques du Togo veulent éclairer les fidèles et placer tout homme, tout chrétien face à sa conscience dans le domaine si important du salut.
C’est ce à quoi déjà Saint Irénée de Lyon s’était appliqué avec succès à la fin du IIème siècle dans son livre « Contre les Hérésies – Dénonciation et Réfutation de la Prétendue Gnose au nom Menteur ».
Nous invitons chaque fidèle à réviser sa fidélité à l’Eglise et à ses enseignements qui sont, eux aussi, paroles de vie, puisque donnés en communion avec le Successeur de Saint Pierre.
10- Ainsi donc, aucun fidèle du Christ ne devrait s’entêter et appartenir à ces associations maçonniques, en justifiant par des arguments fallacieux et inadéquats, son choix qui, rappelons-le, le détache de la Sainte Communion. Les prétendues appartenances de membres du clergé (5) à ces associations ne sont pas des raisons justes et suffisantes pour se séparer du Dieu Saint de Jésus-Christ. Même s’il s’en trouvait quelque dignitaire extravagant de l’Eglise, il encourrait les sanctions prévues.
(5) Nous savons, du reste, qu'une technique utilisée par les membres des associations maçonniques pour recruter des chrétiens consiste à leur faire croire que des prêtres et même des évêques font partie de leur rangs. Nous affirmons, d'une part, qu'un prêtre ou même un évêque ne saurait supplanter l'enseignement de l'Eglise, et que, d'autre part, les membres de ces associations cherchent toujours à piéger les membres du clergé, afin de faire croire à leurs membres que ceux-ci ont adhéré à leur groupe. Ils n'hésitent pas à se mettre aux côtés de clercs, à prendre des photos avec eux, pour donner l'impression que ceux-ci sont des leurs. Prudence donc, et vigilance aussi !
11- De la même manière, toute personne qui, malgré les injonctions de l’Eglise, se maintient dans ces associations, devra assumer toutes les conséquences de son choix. Elle n’aura pas droit de condamner les décisions conséquentes de l’Eglise et de ses responsables à divers niveaux.
12- C’est dire que des mesures pourront être appliquées en ce qui concerne la sépulture chrétienne des personnes qui ont adhéré à ces associations et qui ne les ont pas quittées. Il ne s’agira pas de punir mais d’aider les uns et les autres à prendre la voie juste, bien qu’étroite, celle qui vient de Dieu et qui conduit à Lui.
Au demeurant, conformément aux Canons 1347, 1364 et 1374, nous rappelons que celui qui appartient ou milite dans les associations ésotériques telles que la franc-maçonnerie, Eckankar ou la Rose Croix, s’expose aux sanctions suivantes :
1- Il n’est pas autorisé à recevoir la Sainte Communion ou les autres sacrements.
2- Il lui est interdit de parrainer un baptême ou une confirmation.
3- Il n’est plus admis comme membre des structures paroissiales ou diocésaines
4- Il lui sera refusé des funérailles ecclésiastiques, à moins qu’il ait montré des signes de repentance ou de pénitence avant la mort (canon 1184, §1)
5- Là où les funérailles ecclésiastiques sont acceptées par l’Evêque, aucun service maçonnique ne sera admis ni à la maison mortuaire, ni à l’Eglise, ni au cimetière juste avant ou après les rites ecclésiaux dans l’intention d’éviter des scandales publics (cf. canons 1184, §1, n°3 et canon 1374).
6- De plus, en vertu du canon 455, §4, les membres des Associations maçonniques ne sont nullement autorisés à être témoins de mariage ni à être membres d’aucune associations de fidèles.
Nous en appelons aussi au sens pastoral des prêtres, et plus particulièrement aux curés de faire preuve du discernement requis pour chaque cas, afin d’exercer la pastorale, l’art des arts (ars artium), en ayant toujours à l’esprit et au cœur la loi suprême de l’Eglise, à savoir le salut des âmes (Canon 1752). Mais qu’ils sachent faire preuve de rigueur dans l’annonce de la vérité dans la fidélité à l’Eglise, Corps du Christ.
CONCLUSION
13-Le présent message, nous y insistons, n’a pas été écrit à la légère. C’est en connaissance de cause, c’est-à-dire après étude longue et approfondie (Doctrines, rituels officiels et pratiques des différentes associations) que l’Eglise, Mater et Magistra – Mère et Educatrice – a confirmé sa position habituelle, historique à leur égard malgré ses efforts d’aggiornamento dans le sens du Concile Vatican II ; le constat est douloureux : la franc-maçonnerie n’a pas varié dans son essence. Aussi le fait d’y adhérer, cela est certain, met-il en cause les fondements de l’existence chrétienne de sorte que l’appartenance à l’Eglise catholique et l’appartenance à la franc-maçonnerie s’exclut mutuellement.
14-Peut-être convient-il de préciser que notre message ne porte pas sur des personnes, mais sur les associations dont il est question ici. Une personne naturellement bonne peut, par erreur, par fausse ou mauvaise information, avoir adhéré à ces associations. Mais l’ignorance tue ; ces appels veulent apporter le savoir et offrir la route de la vie.
Nous n’oublions pas non plus le sage et judicieux avertissement de saint Thomas d’Aquin. Jésus dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jn 14,6).
Le chemin est aussi important que la vérité qui est la lumière, et que la vie à laquelle il aboutit …
- Le chemin indique la direction et le parcours
- La vérité est la lumière de la route
- La vie en est la finalité
Il faut savoir choisir le vrai, le bon chemin, sinon on s’égare. Ce qui veut dire : sur le bon chemin, même en boitant, on arrive au but. Par contre, sur le chemin erroné, plus on court, plus on s’éloigne du but. Le choix du chemin est absolument capital : ne nous trompons jamais de route.
Nous en appelons à la conscience des uns et des autres, et rappelons à tous que nous avons été rachetés à grand prix (cf. Cor. 6, 20 ; 7, 23). Ne nous laissons pas entraîner par ceux qui, Saint Paul et tous les Apôtres le dénoncent à l’envi, professent des doctrines fausses et pernicieuses.
Prière finale
15- Daigne la Bienheureuse Vierge Marie, Mère du Bon Conseil et Epouse du saint Esprit, nous obtenir de nous laisser sauver par Celui, Jésus, qui seul apporte le bonheur, et la paix, et la Vie.